lundi 18 octobre 2010

5150 Rue des Ormes par Partick Senécal

Critique.

Résumé:   
Publié en 2001   Genre: Horreur    Auteur: Patrick Senécal
C'est l'histoire du jeune Yannick Bérubé, vingt-trois ans, qui fit une chute à bicyclette dans la ville de Montcharles. Dans la maison où il alla chercher de l'aide, il vit quelque chose qui fit basculer le reste de l'histoire. La famille, composée de Jacques Beaulieu, un homme qui base ses gestes sur le fait d'être juste ou non, Michelle, sa fille qui a l'air plus dangereuse que lui, Anne, muette et mystérieuse et Maude Beaulieu, la femme de Jacques, obsédée par le seigneur et qui obéit aveuglement à son mari, le tient prisonnier. À mesure que l'histoire avance, Yannick essaie de s'échapper de la maison mais sans résultat, tout est barré à clef. Cependant, Jacques lui fera une entente: s'il réussi à gagner contre lui aux échecs il le laissera partir. Mais Yannick sait à quel point Beaulieu est fort aux échecs, personne ne l'a battu auparavant et toute sa façon de penser est basée sur les échecs. Malgré ça, il va essayer de le battre juste pour pouvoir lui prouver que toute sa théorie est fausse. Au fur et à mesure qu'il reste dans cette maison, il apprend des choses de plus en plus... Beaulieu tues des gens... La cave met mal à l'aise toute le monde lorsqu'on en parle...etc. Dans ses crises d'hystéries, ses pleurs et ses frustrations, une seule chose l'importe: quitter cette maison de fous au plus vite.

Critique personnelle:
C'est un livre qui se lit bien. L'histoire est intrigante car on apprend des petits bouts de tout, tout au long de celle-ci. Cependant, je trouve qu'il y a des longueurs. Tout se répète. Le personnage principal va d'une émotion à une autre, mais ce sont toujours les-mêmes qui reviennent. J'aime le fait que l'auteur change de narrateur et que l'on sente que Yannick écrit vraiment l'histoire au fur et à meseure que nous la lisons.
Le livre est écrit sous la forme d'un journal intime donc on se sent plus embarqué dans l'histoire. L'intrigue est présente tout au long donc on ne décroche pas de celle-ci. Il n'y a pas beaucoup de personnages donc on s'attache beaucoup aux personnages, on ne se perd pas entre eux et on connait donc mieux la vie de chacun d'eux. Je ne recommande pas ce livre aux jeunes lecteurs car le livre est assez volumineux,on décrit des scènes de massacre et quelques scènes de sexe.

dimanche 17 octobre 2010

Mollusques, vers, échinodermes, coelentérés et infusoires de Laurent Theillet

La fin renouvelée.
Comme prévu, elle m'attendait à  notre point de rencontre pour me faire ses adieux. Nous fîmes nos adieux, puis je partis. Je marchai sans savoir où j'allais exactement. Je pensais à mes escargots que j'avais laissés partir, eux aussi, seuls, et sans destination. Je vis plusieurs choses dont je n'avais jamais pris la peine de regarder. Tout me semblait si beau, si loin de chez moi. Je me retournai pour admirer ma maison de loin une dernìère fois lorsque j'apperçue mon amie qui m'avait suivie. Elle se justifia en disant qu'elle ne pouvait pas me laisser partir seul sans savoir si j'allais trouver refuge ou errer dans les rues de jours en jours. Nous partîmes donc, main dans la main, sans savoir où nous allions. Cependant, nous étions certains d'une chose: nous allions trouver refuge dans les bras de l'autre et partir sans destination précise car à nous deux nous avions toujours un endroit où aller.

Je ne revins jamais chez moi, et quelque fois, sur mon chemin, je rencontrai mes escargots, libres et heureux, d'aller là où bon leur semblait.

jeudi 14 octobre 2010

Les Claude de Éric Fourlanty

Biographie de l'auteur.

Né à Paris en 1960, Éric Fourlanty vit au Québec depuis 1980. Après des études en cinéma, il devient journaliste pigiste pour diverses publications en relation avec le cinéma et co-anime Silence on tourne ! à CIBL.Il présente un premier recueil de nouvelles, La mort en friche. Il écrit avec ses collègues, Jean Barbe et Juliette Ruer "Histoires de." une intéressante anthologie populaire. Il critique aussi beaucoup de romans.
La nouvelle "Les Claude" a été publiée 1999 dans le recueil "La mort en friche, L'instant même".





Le père de son fils par Esther Croft

Citations.
-Depuis son arrivée à l'aéroport, Jean-François Migneault fait les cent pas dans la section des arrivées.
Cette citation me rappelle lorsque j'étais petit fille et que j'allais accueillir ma tante à l'aéroport qui vient nous visiter deux fois par année. Je demandais sans cesse à mes parents à quelle heure exactement elle allait arriver. Je ne trouvais rien pour me détendre et je marchais continuellement dans l'allée en espérant la voir apparaîte le plus tôt possible.

-Qu'il apprenne à porter seul les conséquences de ses actes.
Cette phrase est sujet à beaucoup de questions. Je crois que plusieurs adolescents se sont fait dire cette phrase par leurs parents. Elle peut en blesser plusieurs. Elle fait beaucoup réfléchir sur le fait de savoir si les parents sont responsables ou pas de leurs enfants durant toute leur vie. Un adolescent laissé seul à mener sa propre vie peut lui être fatal. Je considère donc cette citation très délicate.

-Camoufler même certaines vérités pour augmenter ses chances.
Ça me fait penser aux enfants uniques. L'idée que les enfants de grosses familles ont des enfants uniques. Ils ont des parents qui ne peuvent rien leur refuser, ils ont tout ce qu'ils veulent quand ils veulent. Ils ont des parents prêts à tout pour que leur enfant ait tout ce qu'il désire dans les plus bref délais. Donc cette phrase m'a fait penser à ce que peut dire un parent d'un enfant unique. je dis enfant unique car je n'ai pas encore entendu mes parents dire qu'ils aillaient "tricher" pour me sauver d'une situation. Car s'ils le font avec moi, ils devront aussi le faire avec ma soeur. Et là, ils s'embarquent dans quelque chose de gros acr ça de finira plus.

samedi 9 octobre 2010

Ça n'avait aucun sens par Jean-Paul Beaumier

Description d'un personnage.
Alice est une femme très organisée qui ne se laisse pas se faire désorganiser. Elle habite Québec.Tout ce qu'elle planifie doit ce dérouler comme elle l'a prévu. Lorsqu'elle a une idée dans la tête, elle ne l'a pas dans les pieds. Elle est en stade de grossesse très avancé de trente-sept semaines et tout est déjà prêt pour le petit Étienne qui s'en vient. La gradienne, les garderies et le temps qu'elle consacrera elle-même à son petit. Elle décide donc de faire un aller-retour Montréal-Québec malgré les dangers dû à sa grossesse avancée. Rien, ni même les membres de sa famille lui interdiront de faire ce voyage. Mais elle accoucha à Montréal, ce qui l'a fit se sentir toute débalancée car ce n'était pas ce qui était prévu pour elle.

Inventer une partie de sa vie:
Après l'accouchement tout se passa comme elle l'avait prévu. Mais, en grandissant, Étienne changeait tous les plans de sa mère. Elle s'y habitua peu à peu se disant qu'un enfant ça ne peut pas faire autrement que de tout changer les plans déjà prévus d'avance. Qu'un enfant ça n'avait pas de routine, que s'était là pour faire de la vie une vie diversifiante. Elle apprit donc à ne pas tout planifier d'avance et savouvrer les moments comme ils venaient.

vendredi 8 octobre 2010

Dans le noir par John Lutz

Le recueil de nouveaux mots.

...et respirai l'effluve citronné de sa lotion... : Nom masculin (parfois féminin au pluriel): Odeur qui se dégage des corps des êtres organisés, des matières organiques ou de certaines substances.
-L'effluve de son parfum me chatouillait le nez.


...lui qui m'avait extorqué mes aveux... : Verbe: Obtenir quelque chose de quelqu'un par la force, la menace, la ruse, les caresses ou tout autre moyen excluant le libre consentement d'autrui.
-Je lui ai extorqué son devoir.

...j'entendis le cliquetis du pêne entrant dans la gâche... : Nom masculin: Pièce mobile d'une serrure ou d'un verrou, qui, actionnée par une clef, un bouton ou une poignée, pénètre dans la gâche et maintient le battant fermé.
-Il mit la main sur la clef, elle tourna dans la serrure, le pêne céda, la porte s'ouvrit.

Qu'un homme frappée de cécité ait pu se servir... : Nom féminin: État d'une personne qui est privée de la vision
-Sa cécité le privait de bien écrire sur le clavier d'ordinateur.

Le doute ne cesserait jamais de le tarauder: Verbe: Tourmenter de manière lancinante au point de faire souffrir plus ou moins vivement.
- Impossible de patienter quand une pensée me taraude.

...le revolver, la chair flasque... : Adjectif: Qui n'a pas de tenue, de fermeté.
-Ses membres devinrent flasques lors de sa chute en parachute.

mercredi 6 octobre 2010

Ma meilleure nouvelle

Le visiteur par Anton Tchekhov
Résumé.

M. Zelterski reçu son voisin de campagne, un colonel en retraite. Celui-ci arriva dans l'après-midi, s'assit sur le divan et pas une fois il se leva. Il resta très tard et M. Zelterski voulait vraiment aller se coucher. Il essaya plein de techniques pour que subtilement le colonel quitte. Mais il racontait encore et encore ses histoires qu'il avait vécues dans son jeune temps. M. Zelterski lui expliqua très directement qu'il aimait se coucher de bonne heure, que c'était une coutume de campagne. Il s'inventa une maladie très grave et contagieuse, s'inventa une crise, lui lut une de ses oeuvres qu'il avait écrit au lycée jusqu'à deux heures du matin... Puis soudain, il trouva la solution parfaite. Demander de l'argent. Il l'interrompit dans son histoire et lui demanda de lui prêter de l'argent. Pérégarine sortit très rapidement sans attendre un moment de plus devant Zelterski.
Dès qu'il fut sorti, le maître de la maison jubila.

Critique d'un film

Bon Cop Bad Cop   5/5
J'adore ce film d'action québécois sortie en 2006. Il se passe dans des provinces du Canada, Ontario et Québec, donc on se retrouve facilement tout au long du film. Partrick Huard incarne David Bouchard et Colm Feore incarne Martin Ward. Ces deux policiers sont soumis à travailer ensemble sur un meurtre malgré leurs différences et leurs langues. Le film comporte beaucoup d'humour car les deux apprennent à connaître l'autre et ses habitudes. Le film se passe en anglais la moitié du temps, et l'autre moitié en français. Il oppose l'Ontarien, en cravate et strict et le Québécois en jeans, blouson de cuir et direct.

J'ai adoré ce film dès le moment que j'aie pu comprendre l'anglais et l'humour employé dans le film. J'aime vraiment le fait qu'ils démontrent la différence entre deux personnes de deux provinces différentes mais pourtant de même pays. Le québécois étant très direct et l'Ontarien très poli ça met du piquant dans les dialogues. Ils réussissent à se connaître graduellement et chacun enseigne de ses habitudes selon la province de laquelle ils viennent. Ils doivent se plier à ces habitudes s'il se trouve dans la province de l'autre. Ils établissent des règles entre eux ce qui permet de faire avancer l'enquête sans trop d'accrochages. Le meurtre est relié au hockey (un sport canadien) donc plusieurs personnes s'attachent à ce film.
Cependant, je ne le conseille pas à de jeunes enfants. Il est difficile à comprendre vu qu'il est à moitier en anglais et il y a quelques scènes vulgaires. (language et sexe.)